Hermès-Thoth
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 STANISLAS DE GUAITA

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Serval
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MessageSujet: STANISLAS DE GUAITA   STANISLAS DE GUAITA Icon_minitimeMer 13 Mai - 15:31

Les idées théosophiques ont fait en Europe un tel chemin depuis un quart de siècle, et particulièrement en France ces années dernières, qu’une récente infiltration verbale est à noter dans le vocabulaire coutumier des honnêtes gens (comme disaient nos pères), ou, si l’on veut, des hommes que préoccupent encore les choses de l’Art et de la Pensée. Nombre de mots, tombés à tort, sans doute, dans la désuétude ou le ridicule, ont reconquis droit de cité dans notre langage, et, qui plus est, repris une signification précise dans les cerveaux les plus rebelles à l’érudition. Pour qui Kabbale est-il aujourd’hui synonyme de sorcellerie ? Pour personne. Il n’est pas jusqu’au terme si décrié de Magie, qui ne se puisse produire en public, sans évoquer, pour les esprits passionnés d’analogies lointaines, le spectre de Robert Houdin, l’homme aux prestigieux gobelets.

Mais il y a mieux. — Nul à cette heure n’ignore plus qu’un sens profondément philosophique et transcendant se dérobe aux yeux routiniers ou prévenus, sous les voiles allégoriques des saintes Ecritures ; d’aucuns voire se hasardent à rappeler que le Christ prit soin lui-même de nous en prévenir : car il faudrait torturer les textes sacrés avec une intention vraiment frauduleuse, pour faire jaillir un autre sens de la parole évangélique si connue : « La Lettre tue ; l’Esprit seul vivifie ! »

Qu’un homme sérieux et réfléchi, qu’un homme d’esprit et de science conteste de bonne foi l’ésotérisme des livres saints, c’est ce qu’on ne me fera jamais croire. L’Enfant-Vérité dort là, comme Jésus à Bethléem, ligoté de langes plus ou moins épais : chacun le comprend, et, à défaut d’intelligence, qui n’aurait la sagacité de le sentir ?

Au même titre que les savantes allégories des mythologies anciennes, au même titre que tous les livres sacerdotaux des sanctuaires du vieux monde, l’Ancien et le Nouveau Testament sont des monuments fermés ; il faut une clef pour les ouvrir — et cette clef, le Zohar la donne à ses adeptes.

Le Zohar !... Un mot qui dit bien peu de chose, quand il ne dit pas tout : c’est qu’il n’a garde d’offrir ses trésors à tout venant, ce vénéré grimoire, cet Évangile de la sainte Kabbale : — rarissime2, il se dérobe aux investigations du bibliophile ; obscur et hiératique, il reste impénétrable au lecteur profane.

On sait que le fameux alchimiste Raymond Lulle, moine espagnol, livra dans son Testament, mais en termes voilés, les arcanes du magistère ; de ce Testament, il fît une Clef ; puis il se résolut enfin à formuler son Codicille, qui est, pour ainsi dire, une clef de cette clef, et le plus intelligible de ses écrits hermétiques :

Tant se molis erat...

Ah ! zut ! diront les sceptiques. — Pardon, grave lecteur ; sceptique ou non, c’est assurément le mot qui voltige à cette heure sur tes lèvres hautaines : excuse donc ce que peut avoir ma franchise de blessant pour ta gravité pudibonde, d’aussi bon cœur que je pardonne à la légèreté de ton esprit, son jugement superficiel et prématuré. — Mais à quoi bon tant de mystères, enfin ? Si la Kabbale a d’importantes révélations à me promettre, qu’elle s’exécute sommairement, sans obscure parabole, sans figure mystique... Nul, au demeurant, ne forme le noir dessein de piller sa caisse ou de saccager les merveilles que son coffre-fort recèle sous triple serrure à secret. Qu’elle se rassure, nous n’userons pas de violence à son endroit. Mais veut-elle, en fin de compte, ouvrir sous mes yeux son trésor, dont on mène si grand tapage ?

Dépositaire, ainsi qu’on le laisse entendre, du flambeau traditionnel de l’Absolu, que ne fait-elle rayonner sur le monde cette lumière si belle ? C’est au grand jour de la science qu’une doctrine sublime acquiert tout son prix ; c’est au concours, à l’exposition comparative des idées qu’elle se juge et se classe équitablement au seul critérium de la raison.

Qu’en sais-tu, Prudhomme ? Car c’est toi que j’ai fait parler... Raison, dis-tu ? Le beau mot ! mais tu le traduis aussi par sens commun, et le sens commun, pour toi, c’est le sens de M. Prudhomme. Passer sur les génies le niveau égalitaire de la commune médiocrité, que tu incarnes ; c’est là ta coutume avouée, et tu nommes cela : justice. — Un système est absurde, selon toi, quand ton cerveau ne peut le contenir : car tu le crois infaillible et compréhensif à l’infini, ton pauvre encéphale à tiroirs, mal façonné au moule des catégories d’Aristote ! — Ignores-tu donc qu’il est des idées de synthèse, dont le vol d’aigle s’essore d’un élan à travers toutes les sphères ; et tu voudrais les mettre en cage dans quelqu’un des compartiments qui subdivisent ta cervelle ? — Ces idées-là, jamais tu n’en saisiras, jamais tu n’en soupçonneras la portée... Grâces à Dieu, d’ailleurs, et tu peux en remercier le Ciel : As-tu vu jaillir l’étincelle dans une fougasse de panclastite ? — C’est ainsi qu’à l’explosion de ces verbes farouches se disjoindraient, fracassées du coup, les cases de ta boîte osseuse, pour peu que l’étincelle de ton esprit vînt à jaillir dans un effort suprême de compréhension. — Et ton misérable crâne scholastique sauterait comme un marron cuit.

J’ai parlé à Prudhomme, au gorille philosophe qu’enlaidit encore le rictus niais de l’athée, à l’esprit fort imbécile qui nie le monde spirituel, au stercoraire qui nie la rosé, à la taupe qui nie le soleil. Me suis-je laissé emporter à de vaines paroles ? Il se peut.

A présent, je m’adresse au lecteur sérieux, intelligent, consciencieux, toujours circonspect, et lent à prendre un parti : soit qu’il conclue à la négation motivée, ou qu’il s’abandonne volontairement à l’enthousiasme réfléchi. Je dis à celui-là : — Prenez garde : condenser en langage phonétique toute la vérité, préciser les arcanes suprêmes en style abstrait, cela ne serait point seulement inutile, dangereux, sacrilège : c’est impossible. Il est des vérités d’un ordre sublime, synthétique, divin, que le Verbe articulé est inhabile à rendre dans leur plénitude intégrale : la seule musique les fait assentir à l’âme ; la seule extase lui en donne la vision absolue ; seul, enfin, le symbolisme ésotérique les révèle à l’esprit dans un mode concret, — dès lors intelligible et sensible, non plus intuitif seulement et impressif.

Prenons un exemple : Demandez à un moine bouddhiste, demandez à un brahme pundit de vous définir Nirvana. Soit qu’il élude la question, soit qu’il y satisfasse, sa formule sera nécessairement incomplète et tronquée. Et pourtant Nirvana exprime un état très réel de retour à la Séité universelle, et sa définition la moins imparfaite serait peut-être celle-ci : — « Hors du Temps et de l’Espace, c’est l’état de stabilité absolue, radicale et finale, où sont réintégrés les sous-multiples du principe nominal, dans la synthèse de l’unité divine. » Est-il besoin de dire que cette formule approximative ne livre aucunement la suprême signification de l’arcane, car c’est en vain que le métaphysicien la demanderait à tout autre verbe qu’au symbolique ou à l’hiéroglyphique. Qu’on s’en prenne au caractère relatif de tout langage phonétique, impuissant par essence à traduire les idées absolues.

Coupons court à cette digression et contentons nous d’affirmer ici que les voiles initiatiques ont leur triple raison d’être ; que l’Ésotérisme à trois degrés peut seul permettre à chaque concept de prendre son développement analogique dans les trois sphères : naturelle, intellectuelle et divine, auxquelles correspondent les trois formes du Verbe : l’Énonciatif, le Figuratif et l’Hiéroglyphique.

Ne nous effarouchons plus à cette pensée, que l’étude du Codicille de Lulle est nécessaire à la lecture de sa Clef, et cette Clef indispensable enfin pour avoir l’intelligence de son Testament. — N’hésitons pas davantage à voir dans le Zohar le mystérieux pronaos de l’Ésotérisme biblique3, et à chercher la vraie clef qui nous ouvrira ce portique, par où l’on descend aux profondeurs de la Kabbale.

Mais où trouver cette clef secrète ?
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Serval
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MessageSujet: Re: STANISLAS DE GUAITA   STANISLAS DE GUAITA Icon_minitimeMer 13 Mai - 15:32

Dans un livre qui vient de paraître.

L’on n’y cherchera point une paraphrase explicative des textes syro-chaldaïques, mais un pont métaphysique, par où pénétrer de plain-pied dans les mystères du Zohar.

Le Royaume de Dieu tient enclose, en moins de cent pages, toute la substance théologique et dogmatique delà Kabbale. —C’est par une opération d’alchimie merveilleuse que M. ALBER JHOUNEY a su condenser, tout en élucidant la forme et le fond même, ce que Rabelais eût appelé « la substantificque mouëlle » du Zohar.

Et n’allez pas vous figurer un résumé, un sommaire, ni vous attendre à quelque Epitome pédantesque d’une aussi massive compilation. Rien n’est plus personnel que le livre de M. Jhouney, où tempérant le verbe abrupt et hiératique de l’adepte, les délicatesses de l’art le plus subtil et le plus raffiné apportent un accent de modernité vraiment savoureux.

Conçu et exécuté sur le patron métaphysique du système de l’Émanation, contre lequel s’appuie tout l’échafaudage de la Kabbalah, le Royaume de Dieu se divise en dix chapitres.

Chacun correspond à l’une des dix Séphiroths. Ceux qui ont reçu quelque notion de la théologie occulte des Hébreux n’ignorent point que l’on groupe les neuf premières Séphirots en trois ternaires superposés, — images de la Trinité divine, reflétée successivement dans chacune des trois sphères : le monde religieux, le monde intelligible, le monde naturel.

M. Jhouney a donc partagé son livre en trois grandes parties, de trois chapitres l’une, et intitulé ces divisions générales : Dieu. — Vérité. — Humanité.

Total : neuf chapitres. — Un dixième chapitre forme épilogue : correspondant à l’ultime Séphire, — celle de Malkouth ou du monde proprement dit — il résume les inductions de l’auteur sur l’avenir de l’univers et porte ce titre : Prophéties. Ce dernier chapitre est le seul aux conclusions duquel nous ferions quelque difficulté de souscrire, du moins sans réticences ; l’auteur a exposé là des idées qui lui sont personnelles, et dont la critique nous entraînerait fort loin, dans des voies d’ailleurs arides autant qu’épineuses. Qu’il nous suffise de marquer nos réserves, touchant certaines inductions de l’épilogue ; nous n’en serons que plus à l’aise pour rendre justice à l’ouvrage lui-même, où la pensée se déploie sans défaillance, dans un verbe simple et magnifique.

Là, M. Jhouney manifeste des qualités de conception et d’exécution au-dessus de tout éloge ; si bien qu’en face de ce savant lyrisme, le lecteur s’arrête, charmé, ne sachant s’il sied d’admirer davantage le coup d’aile du poète ou la haute envergure du penseur. — Soit dit sans préjudice pour la science, toujours parfaite, de l’initié.

Voilà une œuvre profonde et charmante, envolée et robuste, nourrie de grandes pensées et fleurie de pure poésie : et je le répète, c’est là le livre qu’il faut lire pour s’initier aux arcanes du Zohar.

Je conseillerais de plus à ceux qui n’ont aucune idée de la Kabbale, d’avoir entre les mains l’excellent ouvrage de M. Franck, de l’Institut4. C’est un guide précis, systématique et sûr, qui, les initiant aux mots et aux choses de la Kabbale, leur sera une excellente introduction au livre infiniment plus dense et plus profond de M. Jhouney : il ne faut voir dans l’un que le travail consciencieux d’un critique érudit ; l’autre est l’œuvre d’un adepte. — Écrit surtout pour les initiés ou du moins les étudiants en occultisme, il néglige volontiers tout commentaire explicatif, pour se borner à un enseignement rigide, sobre et hiératique, à l’instar des anciens livres sacrés de l’Orient.

Une citation fera mieux comprendre notre pensée. Lettrés et métaphysiciens nous sauront gré de mettre sous leurs yeux cette page étonnante, qui leur donnera la mesure de la profondeur des doctrines, sous la limpidité cristalline du style :

§. — Des âmes, qui priaient dans un des plus hauts cercles du paradis, désirèrent qu’une vision leur exprimât l’intelligence du mystère de la Sainte-Trinité.

§. — Elles virent alors, dans un ciel noir sans astres, et plus élevé que tous les cieux étoiles, le sommet d’une montagne dont la base plongeait au-dessous des enfers et dont les flancs montaient à travers tous les cercles de l’éther immense.

§. — De cette cime tombait une source qui formait un fleuve, et le fleuve baignait l’univers ; il serpentait sur tous les étages de la nuit, se précipitait en écumant de l’un à l’autre, et portait des étoiles dans ses eaux.

§. — Une splendeur émanait à la fois du fleuve et de la montagne et les pénétrait tous deux.

§. — Alors un archange dit à ceux qui voulaient comprendre le mystère :

§. — La montagne ne peut couler à travers les mondes comme le fleuve, et le fleuve ne peut demeurer immobile au centre des mondes comme la montagne.

§. — Sans la splendeur qui les unit, la montagne ignorerait la douceur magnifique et la charité du fleuve ; le fleuve oublierait, en nourrissant les mondes, la solitude et la pureté de la montagne.

§. — Songez à l’Etre parfait : ne doit-il pas, comme la montagne, rester immuable et solitaire ; comme le fleuve, vivifier la création ; comme la splendeur, unir entre eux le Verbe et l’Absolu ?

§. — S’il n’était tout entier qu’en l’une de ces puissances, il ne jouirait pas de la plénitude des autres.

§. — S’il ne demeurait pas un, il deviendrait trois dieux finis, incapable chacun de la volonté des deux autres.

§. — Dieu est UN parce qu’il est infini. Il est TRIPLE parce qu’il est illimité — (Le Royaume de Dieu, p. 13-14, chap. I, sect. in, §. 12 à 22.)
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MessageSujet: Re: STANISLAS DE GUAITA   STANISLAS DE GUAITA Icon_minitimeMer 13 Mai - 15:33

On le voit, c’est un monument de Kabbale chrétienne que nous donne aujourd’hui le jeune et savant adepte. Comme les œuvres splendides d’Éliphas Lévi, comme l’Amphitheatrum Sapientiœ d’Henri Khunrath, comme la Clavis absconditorum de Guillaume Postel, le Royaume de Dieu d’Alber Jhouney se rattache au grand courant de l’Ésoté-risme Judéo-Chrétien.

Le Zohar a épousé l’Evangile ; l’esprit a fécondé l’âme ; et des oeuvres immortelles ont été les fruits de cette union. La Kabbale, devenue catholique à l’école de saint Jean, le maître des maîtres, incarne dans une forme métaphysique admirable — et nullement bâtarde, ainsi que l’ont jugé quelques cerveaux chagrins — l’Esprit absolu de science de justice et d’amour, qui vivifie intérieurement la lettre morte de toute les orthodoxies.

C’est ce même Esprit qui, soufflant à grands courants sous le dôme de tous les sanctuaires prêts à s’écrouler, agite et soulève les voiles disparates derrière lesquels survit, respire et palpite encore la Vérité une et invariable, dépôt vivant et traditionnel de l’éternel Ésotérisme.

L’Inde antique est le centre fécond d’où rayonna sur le monde entier la lumière scientifique : les Trismégistes d’Egypte relevaient, comme prêtres et comme enseignants, du souverain pontife de la Paradésa ; et c’est dans la science égyptienne, emportée de Mitzraïm par Moïse, lors de l’exode des Benê-Israël, qu’il faut voir la source de cette tradition sacrée qui se transmit chez les Juifs de gêné rations en générations, par voie orale, jusqu’aux disciples de Siméon-ben-Jochaï, — lesquels écrivirent sous la dictée de ce maître, vers le deuxième siècle de l’ère chrétienne, le grand Livre de la Lumière (Zohar).

Salut donc à la vieille mère de la science occulte, à cette Inde vénérable, qui, après avoir donné de si grands enseignements au monde entier, semble loin d’avoir dit son dernier mot ! Salut à ces Mahatmas du Thibet, qui conservent encore, dit-on, le dépôt sacré de l’ésotérisme hindou, au sommet de ces mêmes montagnes où siégeait, il y a huit mille ans, le souverain Pontife du culte universel. Qu’il soit permis à un enfant de l’Occident, humble héritier des traditions judéo-chrétiennes, d’adresser, du fond de la Varaha celtique, un fraternel et lointain hommage aux adeptes de l’Himalaya. Il ne manquera pas d’y joindre ses félicitations et ses vœux à l’adresse de cette vaillante Société de Théosophie, qui répand sur les deux mondes, avec l’ombre de ses rameaux croissants, des doctrines de vérité, de justice et de paix.

Sans doute — et le kabbaliste qui trace ces lignes n’a garde de s’en défendre — la forme judaïque de l’Ésotérisme chrétien lui tient à cœur, comme à tous les frères de son cercle. Il pense même qu’elle est plus conforme que tout autre au génie des races occidentales ; il ne s’en est jamais caché. Ce qui .ne l’empêche point de voir dans les adeptes hindous des frères étrangers, ou, si l’on veut, des coreligionnaires qui parlent une autre langue que lui. Aussi ne peut-il que répéter ici ce qu’il’ écrivait en 1886 : « Dans les sanctuaires de l’Iran, de l’Hellade et de l’Etrurie, aussi bien que chez les Égyptiens et les Hébreux, la même synthèse a revêtu diverses formes ; et les symbolismes en apparence les plus contradictoires traduisent pour l’Élu la Vérité toujours une, dans la langue, invariable au fond, des mythes et des emblèmes5. »

STANISLAS DE GUAITA.

Tiré d’ « Essais de Sciences Maudites » de Stanislas de Guaita (p. 172-185). Scanné et mis en format PDF pour Kabbale en Ligne, janvier 2005 e.v.
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MessageSujet: Apport personnel   STANISLAS DE GUAITA Icon_minitimeJeu 16 Juil - 14:31

Je n'ai rien trop à rajouter, à soustraire ou à critiquer sur ces textes, surtout quand c'est le Frère Stanilas de Guaïta qui s'exprime ...

Je ne connais pas le livre le Royaume de Dieu d’Alber Jhouney, donc pas de commentaires.

J'attire toutefois l'attention sur le fait qu'il ne faut pas tomber dans l'excès inverse. La Kabbale est universelle et au delà des religions, mais elle a ses racines premières dans la Tradition Hebraïque, et le courant Kabbale chrétienne (je refuse le mot "catholique" qui exclut les autres églises chrétiennes) ne doit pas faire oublier les racines, tout comme les Evangiles ne doivent pas occulter le Pentateuque.

J'attire aussi l'attention sur l'importance de la "tradition orale" en Kabbale. La lecture de sommes de livres, plus savants les uns que les autres, ne remplacera jamais cette transmission.
Trop de textes, même documentés et éclairés, nuisent à l'approche naturelle de la Kabbale qui, pour moi, commence par la contemplation des Sephiroth, des Authioth, de la connaissance de soi et donc des autres.

Et avant que d'attaquer le Sepher Zohar que vous ne pourrez comprendre, il vaut mieux commencer par le Sepher Yetzirah, qui, dans sa concision et sa simplicité, a déjà tout dit.

Une éternelle apprentie kabbaliste,
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MessageSujet: Re: STANISLAS DE GUAITA   STANISLAS DE GUAITA Icon_minitimeVen 17 Juil - 1:24

Oui je suis d'accord avec toi mais je crois que certains textes peuvent conduire à d'autres ... évidemment chacun ayant une approche personnelle pouvant développer et apprécier ou pas à sa juste valeur la connaissance ...

je fais plus un travail de bibliothécaire et collecte le plus d'information possible en voie d'une approche philosophique ou occulte pour comprendre certains mouvement qui ayant perdu ou été déformé par des rééditions les textes qui sont écrites par des personnages apportant une branche à l'arbre ...

A leurs manières ils ont apporté ou induit en erreur évidemment (tu as raison) ... or lorsque nous voyons les écrivains actuels et leurs peux de foie ou leurs méconnaissances en ces sujets (comme tu dit évidemment d'une science orale transmis à compte goutte farao) ... il est plus judicieux de lire des versions antérieurs à mon gout évidemment ...

Quant à savoir a quel sauce ils l'ont préparé scratch c'est l'étudiant qui doit faire le trie ...

je te remercie d'apporter des précisions enrichissantes sur ce sujet épineux et merveilleux écrit par Stanilas de Guaïta qui est pour moi malgré tout un maitre en la matière ...

Et si tu veux nous apporter ton chaudron de connaissance sur le sujet j'en serais très heureux sunny
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MessageSujet: Re: STANISLAS DE GUAITA   STANISLAS DE GUAITA Icon_minitimeVen 17 Juil - 1:29

Voici le livre en question ...



Dernière édition par Serval le Ven 30 Juil - 16:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: STANISLAS DE GUAITA   STANISLAS DE GUAITA Icon_minitimeVen 17 Juil - 1:32

Et voici ma petite participation:

La science secrète / F.-Ch. Barlet, Dr Ferran, Papus...


Dernière édition par Serval le Ven 30 Juil - 16:01, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: STANISLAS DE GUAITA   STANISLAS DE GUAITA Icon_minitimeLun 20 Juil - 5:06

Je n'arrive pas à bien zoomer sur le dessin ...
C'est toi qui l'a réalisé Serval ? (si j'ai bien compris).

Je le trouve vraiment bien, de ce que je peux en voir. Mais j'aurais aimé le voir de plus proche Sad
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MessageSujet: Re: STANISLAS DE GUAITA   STANISLAS DE GUAITA Icon_minitimeLun 20 Juil - 19:13

drunken non c'est un livre que tu peut télécharger dans la bibliothèque Gallica Smile

Tiens ... télécharge le et tu pourras le grossir Wink

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k655792.print?premierePageChoisie=1&dernierePageChoisie=-1&formatDownload=PDF&printOrDownload=download&debutSelection=premierePage&finSelection=finOuvrage&modeAffichage=image&f=1&valueLastPage=155&nombrePage=1
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MessageSujet: Re: STANISLAS DE GUAITA   STANISLAS DE GUAITA Icon_minitimeMar 21 Juil - 1:42

Bon,moi je n'arrive pas à le télécharger...comme à chaque fois que j'ai voulu télécharger sur ce site scratch
Pas grave je vais faire à l'ancienne...page par page.
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MessageSujet: Re: STANISLAS DE GUAITA   STANISLAS DE GUAITA Icon_minitimeMar 21 Juil - 20:12

C'est normale ... c'est la protection contre le PDF moi aussi j'ai dû changer quelques paramètres Wink
Tu veut que je l'envoie par mail?
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MessageSujet: Re: STANISLAS DE GUAITA   STANISLAS DE GUAITA Icon_minitimeMar 21 Juil - 21:31

Ah, en plus il faut changer quelques paramètres... facile!!!
Il ne fournisse pas la notice ???
Comme je suis trop balèze en informatique...je veux bien que tu me l'envoies,merci.
Tu as lequel ?
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Serval
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Serval


Sagittaire Singe
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MessageSujet: Re: STANISLAS DE GUAITA   STANISLAS DE GUAITA Icon_minitimeMer 22 Juil - 0:33

Réponse en mp Wink
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Sapiens
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MessageSujet: Re: STANISLAS DE GUAITA   STANISLAS DE GUAITA Icon_minitimeDim 28 Mar - 19:26

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Aron




Lion Chèvre
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MessageSujet: Re: STANISLAS DE GUAITA   STANISLAS DE GUAITA Icon_minitimeDim 28 Mar - 19:44

La Bhagavad-Gìtâ ou Le Chant du bienheureux : poëme indien / publié par l
La Bhagavad-Gìtâ ou Le Chant du bienheureux : poëme indien / publié par l'Académie de Stanislas ; trad. par M. Emile Burnouf,..
Source: Bibliothèque nationale de France


Le lien ne fonctionne pas! j'essaye de le remettre avant que serval passe par ici lool

ps: merci pour le lien je vais le lire de suitte Very Happy
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MessageSujet: Re: STANISLAS DE GUAITA   STANISLAS DE GUAITA Icon_minitime

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