Oyez, oyez!
Connu de la populace depuis quelques siècles, je vous présente ici le haïku.
Il s'agit d'une forme de poeme court d'origine japonnaise, 3 vers, respectivement de 5,7 et 5 syllabes.
Il fait référence, dans la majorité des cas, a des saisons. Il ne rime pas forcément, et sa traduction entraine parfois un non respect de la regle 5,7,5 mais il n'en reste pas moins charmant.
C'est, comme tout poeme, un art... Mais sachez que le haÏku est également une forme de sortillege pour qui le maitrise. Une formule magique entre autre.
Démonstration:
"Basho Matsuo (1644 – 1695)":
kono aki wa
nande toshiyoru
kumo ni tori
Cet automne-ci
pourquoi donc dois-je vieillir ?
oiseau dans les nuages
Rien ne dit
dans le chant de la cigale
qu'elle est près de sa fin
"Auteur inconnu":
une grappe de raisin
travail d'un homme
plaisir d'un autre
"Sodo":
Qui se soucie de regarder
La fleur de la carotte sauvage
Au temps des cerisiers?
"Shoha":
Que n'ai-je un pinceau
Qui puisse peindre les fleurs du prunier
Avec leur parfum!
"Moi-même":
Somnolence des fées,
Et poussière de diamand.
L'hiver est bien là.
Bon je n'en ai pas trouvé en référence directe a la magie tant pis.